ETF : Réplication physique ou synthétique ? 🤔
Choisir le mode de réplication de son ETF peut sembler être un choix plutôt compliqué... Aujourd'hui, je te guide pour faire le bon !
Hello ! 👋
Bienvenue sur l’édition 🎁 gratuite 🎁 d’Investir à long terme, la newsletter qui t’apprends à :
Construire un portefeuille diversifié performant sur le long terme 📈
Adopter une stratégie passive avec les ETF ⏳
Analyser et trouver les meilleures sociétés de qualité du monde entier 💎
Si tu n’es pas encore abonné, qu’est-ce que tu attends ? 🤔
(En plus, tu recevras un guide gratuit pour bien débuter en bourse… 🤫)
Quand tu souhaites acheter un ETF, tu as le choix du mode de réplication. Cela peut être soit la réplication physique, la réplication physique échantillonnée ou la réplication synthétique…
Mais quelle est la meilleure option ? Y a-t-il une grande différence ? 🤔
1️⃣ La réplication physique :
La réplication physique est la méthode la plus classique.
Un ETF physique parvient à répliquer directement l'indice en achetant les instruments financiers correspondants, l'ETF contient tous les composants de l'indice.
Le risque de tracking error est généralement plus faible que dans les ETF synthétiques. Le tracking error mesure l'écart entre la performance de l'ETF et celle de l'indice de référence qu'il cherche à reproduire. Dans les ETF physiques, cet écart est généralement dû aux frais de gestion, aux dividendes non réinvestis ou aux différences dans la gestion des liquidités de la part de l’émetteur de l’ETF.
Cependant, la réplication complète n'est pas toujours possible, surtout pour les indices de très grande taille, illiquides ou internationaux. C'est là que la réplication synthétique entre en jeu. 💡
2️⃣ La réplication synthétique :
La réplication synthétique est plus complexe. 😅
Au lieu d'acheter réellement toutes les actions de cet indice, la société de gestion de l'ETF utilise un accord spécial appelé un "swap" avec une autre entreprise financière.
Plutôt que d'acheter les actions directement, cet ETF conclut un contrat de swap avec une contrepartie. Grâce à ce contrat, tu as accès aux revenus et à la performance de l'indice sans devoir posséder les actifs sous-jacents.
Cette entreprise s'engage à fournir la performance de ces actions à l'investissement en échange d'une compensation. C'est grâce aux ETF synthétiques que des indices comme le S&P 500 et tous les indices étrangers sont disponibles sur PEA. 🤩
Voici comment fonctionne un ETF synthétique :
Le risque de contrepartie peut donc sembler inquiétant, mais il faut savoir certaines choses…
Les informations sur les swaps, comme les actifs détenus et les contreparties, sont facilement accessibles.
Les gestionnaires prévoient souvent plusieurs contreparties pour limiter les risques en cas de défaillance.
Les ETF font des ajustements quotidiens pour suivre au mieux la performance de l'indice.
En cas de défaillance d'une contrepartie, l'ETF continuera simplement de suivre ses actifs physiques.
Les règles européennes limitent la valeur du swap à 10 % du fonds, réduisant ainsi les pertes potentielles.
Alors, bien que le risque de contrepartie soit réel, les mesures prises par les gestionnaires et les régulateurs sont rassurantes. 😮💨
Puis concernant le risque de la faillite de l’émetteur lui-même (Amundi, BlackRock…), il est relativement faible, notamment puisque l’ETF a une identité juridique distincte de son émetteur, ce qui signifie que même en cas de faillite de ce dernier, l'ETF continue de fonctionner normalement.
Par contre, le risque de tracking error peut être légèrement plus élevé que dans les ETF physiques… Dans les ETF synthétiques, cet écart peut résulter de divers facteurs, tels que les coûts de transaction liés aux swaps, les écarts de taux de change et les risques de contrepartie associés aux contrats de swap. Bien que les fournisseurs d'ETF synthétiques prennent des mesures pour minimiser ces risques, ils peuvent contribuer à un tracking error légèrement plus élevé par rapport aux ETF physiques. 😥
3️⃣ La réplication physique échantillonnée :
La réplication physique échantillonnée est en réalité un mélange des deux précédents modes. Elle est plutôt rare, c'est pourquoi je ne vais pas plus développer que cela.
💡 Conclusion :
La réelle différence entre le mode de réplication physique et le mode de réplication synthétique réside dans la composition de l'ETF même.
Les ETF physiques apparaissent plus fiables que les ETF synthétiques au premier regard, mais finalement, la différence n’est pas si énorme !
Il est certes plus rassurant d’opter pour un ETF qui possède directement les actions pour éviter le tracking error, mais c’est bien la seule chose que l’on peut reprocher aux ETF synthétiques ! 😅
C'est d'ailleurs grâce à la réplication synthétique que des ETF S&P 500 sont éligibles au PEA ! Pour rappel, un PEA ne peut contenir que des titres européens... 🇪🇺
C’est déjà la fin… 😔
Tu peux partager ce post en cliquant sur ce bouton s’il t’a plu ⬇️
Et si ce n’est toujours pas fait, je te laisse une dernière chance de t’abonner pour ne rien manquer ! 🤝
À bientôt ! 👋