Faut-il avoir peur de la faillite d'un émetteur d'ETF ? 🤔
Si l'émetteur d'un ETF fait faillite, que se passe-t-il réellement ?
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Les ETF offrent aux investisseurs un moyen pratique et diversifié d'accéder à une multitude de marchés. Investir dans un fonds indiciel semble d’ailleurs être le plus judicieux pour les investisseurs particuliers… 💡
En effet, les marchés boursiers sont haussiers sur le long terme, pourquoi ne pas investir dessus ? 🤩
La performance historique de long terme du S&P 500 est notamment de 8,5% par an environ…
Mais ce n’est pas tout rose non plus… 🥶
Comme tout investissement, il faut bien comprendre qu’un ETF possède des risques. ❌
En effet, il possède tout d’abord des risques qui sont liés aux fluctuations du marché et à la gestion du fonds. Mais il existe aussi des risques bien différents qui sont attachés à l’émetteur de l’ETF lui-même qu’il ne faut pas négliger : le risque de défaut, et le risque de contrepartie.
Le risque de défaut, qu’est-ce que c’est ? 🤔
Aussi appelé “risque de crédit”, le risque de défaut est la possibilité que l'émetteur d'instruments financiers ne soit plus en mesure de rembourser ses obligations, ce qui peut entraîner des pertes pour les investisseurs. 📉
Lorsque tu achètes des parts d’un ETF, tu es propriétaire de titres émis par l'émetteur. Cet émetteur est chargé de déposer les actifs du fonds chez un dépositaire. Si l'émetteur venait à faire défaut, les actifs seraient conservés en sécurité par le dépositaire. Il n’y a donc rien à craindre de ce côté-là. 😮💨
Cependant, si le dépositaire lui-même fait défaut, le fonds pourrait subir des pertes financières… Il faut bien comprendre que le dépositaire est une entité juridique distincte du fonds qui détient les actifs sous-jacents. Dans le cas d'un ETF, le dépositaire est chargé de protéger les actifs des investisseurs.
Par exemple, pour l’ETF Nasdaq-100 de la gamme iShares, l'émetteur est BlackRock et le dépositaire est "The Bank of New York Mellon SA/NV", une entité réglementée par la banque centrale d'Irlande. Le DIC de ce même tracker mentionne d’ailleurs que le fonds pourrait subir des pertes en cas d’insolvabilité du dépositaire :
Pour atténuer les risques liés au défaut du dépositaire, les régulateurs ont mis en place des mesures de protection telles que la ségrégation légale des actifs. Ce principe vise à séparer et à maintenir distincts les actifs des clients du dépositaire des propres actifs de ce dernier. Ainsi, même en cas de difficultés financières du dépositaire, les actifs des investisseurs sont clairement identifiés et protégés. Cette mesure renforce la confiance des investisseurs en assurant la sécurité et l'intégrité de leurs investissements. 😎
Alors, bien que le risque de crédit puisse sembler intimidant, il est généralement bien géré dans le cadre des ETF. ✅
Le risque de contrepartie, qu’est-ce que c’est ? 🤔
Le risque de contrepartie émerge lorsque les ETF optent pour une stratégie de réplication synthétique. Pour rappel, contrairement aux ETF traditionnels, qui détiennent physiquement les actifs sous-jacents, les ETF synthétiques se tournent vers des instruments financiers dérivés, tels que les swaps, pour reproduire la performance d'un indice.
Si tu souhaites en apprendre plus quant aux ETF synthétiques et physiques, je t’invite à cliquer sur le lien ci-dessous :
Il faut bien se rappeler que les swaps des ETF synthétiques sont fournis par des contreparties externes, généralement des institutions financières. Cela signifie que cette contrepartie peut faire défaut… 🥶
Mais si la faillite de la contrepartie venait à arriver, il est probable que l’investisseur ne s’en rende même pas compte ! 😅
En effet, un ETF synthétique possède un portefeuille de titres de substitution (il est composé de titres qui ne sont pas forcément dans l’indice répliqué). Donc si la contrepartie du swap fait faillite, dans le pire des cas, l’ETF continuera de répliquer le cours des actions détenues dans le portefeuille de substitution.
D’ailleurs, dans le meilleur des cas, l’émetteur prévoit plusieurs contreparties pour limiter ce risque. 😎
Et pour finir, la régulation UCITS impose que la proportion maximale d’un contrat swap doit être de 10 % de la valeur du fonds. Cela signifie donc que les pertes maximales liées à la contrepartie sont de 10 % maximum. Il est donc possible de perdre, mais cette perte est limitée. 😉
Alors, dans le cas des ETF à réplication synthétique, le risque de contrepartie est minime, et d’ailleurs plutôt très rare dans la pratique. ✅
Conclusion 💡
Le risque de défaut et le risque de contrepartie peuvent exister, il ne devrait pas nécessairement dissuader les investisseurs, surtout lorsque les émetteurs et les dépositaires sont des acteurs fiables et bien établis.
Le risque de défaut reste le plus probable, mais comme il ne se produit que très peu en pratique, il est plutôt difficile d’avoir du recul là-dessus…
D’ailleurs, pour limiter au maximum ces risques, la diversification de son portefeuille est une excellente solution ! 😉
C’est déjà la fin… 😔
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